Vous avez envie de vivre enfin votre passion à fond et de vous lancer dans l’achat d’une youngtimer ? Vous voulez peut-être en profiter pour la restaurer et la revendre ensuite ? L’automobile est une passion dévorante qui nous pousse à toujours en apprendre davantage ! Dans ce tourbillon, il est important malgré tout d’avoir ces 5 règles en tête pour ne pas faire les choses n’importe comment. Avant d’acheter une youngtimer, suivez nos conseils et vous aborderez ce nouveau projet avec plus de sérénité.
Règle n°1 : Définir et respecter sa capacité financière avant d’acheter une youngtimer
La première chose à faire avant de penser à investir dans un projet automobile, c’est de définir votre budget.
Le budget ne se résume pas qu’au prix d’achat de la voiture, et ça c’est un point très important à prendre en compte ! Votre enveloppe globale devra inclure :
- le prix d’achat de la voiture ;
- le coût des éventuels travaux mécanique (surtout si vous êtes obligé de passer par un professionnel) ;
- le coût des éventuels travaux de carrosserie ;
- les travaux imprévus (et il y en a souvent plus que ce que l’on croit !).
Le degré de restauration de votre automobile peut influer sur la quantité de travaux imprévus. Si vous souhaitez faire de l’achat revente sans restauration, alors vous serez confronté peut-être à des mauvaises surprises, mais moins que si vous reprenez tout à zéro…
Malgré ça, quel que soit votre projet, votre achat pourra très souvent vous réserver des surprises. Vous devez toujours prévoir une enveloppe plus large de plusieurs milliers d’euros en fonction de la youngtimer.
Règle n°2 : Avoir des bases en mécanique automobile pour se débrouiller seul
C’est le deuxième règle d’or ! Si vous n’êtes pas mécanicien et que vous n’avez aucune notion de mécanique, nous vous conseillons d’acheter une voiture avec peu de restauration et un contrôle technique. Ce dernier permet de s’épargner de gros frais en mécanique et en carrosserie, puisqu’une rouille perforante ou une aile cassée par exemple susciteront obligatoirement une contre-visite.
Avoir des bases en mécanique automobile est un atout indéniable pour éviter d’avoir recours à un mécanicien professionnel. Vous devez être conscient de vos capacités, pour ne pas vous retrouver après coup submergé par la charge de travail, et dans l’impossibilité de faire vous-même les réparations. Vous risqueriez de laisser votre projet dans un coin et de ne jamais le terminer…
Lors d’un achat, être capable de faire le tour de sa voiture et d’effectuer les premiers contrôles est un avantage de taille. Cela vous permettra également d’essayer de négocier sur place le prix de votre youngtimer. Une fois l’achat réalisé, vous pourrez vous lancer dans les premiers petits travaux (vidange, changements de filtre, etc).
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Règle n°3 : Se renseigner avant d’acheter votre youngtimer
La troisième règle d’or est de se renseigner avant de se lancer. Il existe énormément de modèles de voitures et tout autant de particularités pour chacun d’entre eux. Le marché du youngtimer est très vaste, et on peut facilement s’y perdre.
Lorsque vous aurez jeté votre dévolu sur un modèle précis, vous devrez absolument faire preuve de curiosité. Il faudra chercher, farfouiller, fouiner. Le but est d’éviter un maximum de surprises, mais aussi de savoir exactement où vous mettez les pieds.
Qu’est-ce que vous devrez chercher ?
- le nombre d’exemplaires produits (indicateur de rareté) ;
- les différentes versions ;
- les points forts ;
- les faiblesses (cherchez les problèmes connus) ;
- la disponibilité des pièces ;
- la cote réelle.
Comment trouver ces informations ?
- sur des sites dédiés ;
- sur les forums ;
- sur des groupes Facebook ;
- dans les clubs dédiés à la marque ou au modèle ;
- directement auprès de propriétaires.
Règle n°4 : Choisir un modèle dont la cote peut encore grimper pour faire un beau placement
Certains modèles ont le vent en poupe et les passionnés se les arrachent ! On pense notamment à la Clio Williams, à la Peugeot 205 GTI, à la Renault 5 turbo ou encore aux Porsche 911. Investir dans ces véhicules n’est pas forcément une bonne idée, on vous explique pourquoi !
Le point commun entre toutes ces voitures, c’est leur côte qui plafonne à présent. Qu’on se le dise quand même, 20 000 € pour une 205 GTI c’est assez faramineux ! 332 942 exemplaires produits de 1984 à 1994, ce n’est donc pas la rareté qui justifie cette flambée des prix, mais bien sa cote d’amour.
L’inconvénient d’avoir des youngtimers dont la cote est au plus haut, c’est que tout coûte cher. Cette configuration ne permet pas de faire une belle marge en cas de revente. Choisir un modèle dont la cote va encore grimper permet d’acheter la voiture à un prix abordable, de toucher des pièces à un prix accessible et de pouvoir faire une plus value parfois très conséquente !
À lire également : 9 Clio Renault Sport très Rares Pour Épater vos PotesRègle n°5 : Respecter l’état d’origine, on dit NON aux préparations hasardeuses
De nombreux modèles subissent des modifications qui les éloignent de leur état d’origine. La Renault Super 5 GT Turbo est un bon exemple qui illustre ce courant de transformations. Il ne faut pas perdre de vue que le but d’une restauration automobile est de se rapprocher le plus possible de l’état d’origine. On cherche à redonner au véhicule toutes les caractéristiques qu’il avait à sa sortie d’usine.
Cependant, cette notion d’origine est à nuancer. Certains accessoires d’époque extrêmement difficiles à trouver pourraient être considérés comme des objets de modifications alors qu’ils étaient vendus par la marque. C’est le cas par exemple d’un silencieux inox vendu par Renault en option spécifiquement pour la Clio Williams.
Un exemplaire en état d’origine est un exemplaire dont le prix se rapprochera le plus de la cote actuelle. Plus votre véhicule sera modifié, plus il sera dévalué.
Vous connaissez à présent les 5 règles d’or pour vous lancer dans le projet de vos rêves, ou simplement un bon coup financier ! Pour plus d’infos, suivre notre actualité et nos conseils, vous pouvez vous abonner sur Instagram (@mecanique_et_passion) et à notre page Facebook.