Depuis les années 1960 et l’avènement des marques comme Honda ou Subaru, le marché japonais s’est imposé comme l’un des fabricants d’automobiles les plus incontournables. Grâce à ses véhicules pratiques et fiables, le Japon fait figure d’emblème dans le domaine depuis des décennies. Mais plus incontournables encore que les automobiles nippones classiques, ce sont leurs sportives qui ont marqué les esprits. Quelles sont les raisons qui expliquent leur succès ? Pourquoi les sportives japonaises séduisent-elle toujours autant ? En tant que grand fan, je vais essayer de vous énumérer les raisons pour lesquelles je les classerai toujours parmi mes favorites.
La fiabilité légendaire des sportives japonaises
La qualité première des sportives japonaises, c’est leur fiabilité extrême, et ce, même modifiées ! Dans les années 90, le Japon a commencé à exporter ses voitures, elles ont ainsi inondé le marché européen et multiplier les utilisateurs à travers le monde. C’est ainsi que, malgré des millions de voitures vendues, n’importe quel propriétaire de véhicule japonais entretenu correctement, sera en mesure de vous dire qu’il n’a jamais eu de souci (sauf exception).
Il est très fréquent en recherchant une sportive japonaise, d’en trouver avec plus de 150 000 km ! Le kilométrage a peu d’importance sur ces moteurs, j’ai moi-même possédé deux Subaru Impreza GT 2000 de août et septembre 1999. Elles étaient légèrement modifiées, et totalisaient respectivement 170 000 km et 210 000 km. Elles ne m’ont jamais causé aucun problème, même si je n’ai pas toujours été tendre à leur volant 😉
Un rapport performances/prix imbattable
Le rapport performance/prix des sportives japonaises est une autre de leurs qualités, aussi bien neuves à l’époque, que d’occasion aujourd’hui. À performances équivalentes, les autos nippones sont moins chères que leurs homologues européennes.
Pour une Subaru Impreza GT, il vous fallait débourser à l’époque près de 155 000 Francs. À équivalence, vous auriez eu une Clio Williams neuve bien moins performante. Les constructeurs japonais devaient produire 2 500 exemplaires de chacune de leurs autos pour que leurs modèles puissent courir en rallye (groupe A). Ils ont donc du mettre à disposition de Monsieur Tout-le-monde ces voitures performantes, et créer des voitures quotidiennes avec des capacités de voitures d’exception.
Une palette impressionnante de modifications possibles
On trouve sur le marché des japonaises, une quantité folle de pièces esthétiques et performances de qualité. Ces sportives peuvent être personnalisées et améliorées très facilement, c’est ce qui ravit depuis toujours les fans de nippones. Les Japonais adorent modifier leurs véhicules, ce sont les champions de la discipline.
Ces voitures sportives japonaises possèdent très souvent des moteurs pointus qui ne demandent qu’à être survitaminés. Pour cela de nombreux fournisseurs de pièces de très haute qualité existent comme : HKS, NISMO, GREDDY, RALLIART et j’en passe ! Cette habitude de modification des nippones a contaminé le monde entier. Il est très rare de trouver une Subaru ou une Mitsubishi entièrement d’origine en France ou ailleurs.
Il y a d’autres bonnes raisons d’acheter ou d’être fan des voitures sportives japonaises, mais celles-ci sont mes préférées. Avec leurs lignes intemporelles et leur physique increvable, elles représentent un compromis idéal. Les nippones sauront allier plaisir de conduite au quotidien, et vos envies secrètes de pilote, sans pour autant vider votre portefeuille 🙂
La liste des meilleures youngtimers sportives japonaises
Pour finir, je vous ai préparé une liste (non exhaustive) des meilleures youngtimers sportives japonaises ! J’espère qu’elle vous plaira 🙂
Je les ai classées par marques puis par modèles. Vous trouverez ensuite leur(s) année(s) de production, le nombre de chevaux din et la côte actuelle 🙂
HONDA
- Accord Type R : 1998-2002, 212 ch, côte 10 500 €
- CRX : 1983-1991, 130 ch, côte 6 000 à 10 000 €
- Civic : 1983-2005, 130 / 160 / 200 ch, côte 4 000 à 12 000 € (import Civic EK type R)
- Integra type R : 1994-2000, 190 ch, côte 16 500€ (import Integra type R DC 5)
- NSX : 1989-2005, 274 / 294 ch, côte 55 000 €
- S2000 : 1999-2009, 240 / 250 ch, côte 20 000 €
LEXUS
Ce ne sont pas des youngtimers mais ce sont des véhicules exceptionnels !
- ISF : 2006-2011, 423 ch, côte 25 000 à 40 000 €
- LFA : 2010-2012, 560 ch, côte + de 300 000 €
MAZDA
- 323 GTR : 1992-1994, 210 ch, côte 15 000 €
- MX5 : 1989-2005, 115 / 150 ch, côte 6 000 à 10 000 €
- RX7 : 1985-2002, 130 / 280 ch, côte 12 000 à 20 000 € (import toutes versions)
- RX8 : 2003-2011, 192 / 231 ch, côte 6 000 €
- 3 MPS : 2006-2009, 260 ch, côte 10 000 €
- 6 MPS : 2005-2007, 260 ch, côte 10 000 €
MITSUBISHI
- Eclipse : 1995-2002, 146 / 210 ch, côte 3 000 à 8 000 € (import toutes versions)
- Colt : 1982-1995, 105 / 140 ch, côte 3 000 à 6 000 €
- Lancer Evolution : 1992-2007, 250 / 280 ch, côte 14 000 à 30 000 € (import pour les modèles avant l’Evo 6)
- Outlander Turbo 1G : 2005-2007, 202 ch, côte 4 000 à 7 000€
- 3000 GT : 1990-1998, 160 / 320 ch, côte 20 000 €
NISSAN
- Sunny Pulsar GTI-R : 1981-1993, 220 ch, côte 15 000 à 20 000 €
- Skyline R32, R33, R34 GTR : 1989-2002, 280 ch, côte 15 000 à + 100 000 € (import toutes versions)
- 200 SX : 1989-1999, 140 / 160 / 200 ch, côte 8 500 à 12 000 €
- 300 ZX : 1984-1998, 228 / 268 / 300 ch, côte 7 000 à 14 000 €
- 350 Z : 2003-2006, 287 / 298 / 313 ch, côte 12 500 à 14 000 €
SUBARU
- Forester Turbo S : 2003-2006, 170 ch, côte 6 000 à 8 000 €
- Impreza : 1993-2007, 200 / 305 ch, côte 8 000 à 15 000 € (import type R, RA, P1, 22 B)
- Legacy : 1989-1993, 150 / 220 ch, côte 4 000 à 8 000 €
SUZUKI
- Swift Sport : 2004-2011, 125 ch, côte 5 000 à 8 000 €
TOYOTA
- Celica ST 165, 185, 205 : 1986-1999, 190 / 250 ch, côte 3 000 à 20 000 € (import ST 205)
- Corolla : 1984-2006, 170 / 190 ch, côte 6 000 à 15 000 €
- Supra : 1986-2002, 125 / 178 / 220 / 330 ch, côte 5 000 à 37 000 €
- MR2 : 1984-2007, 121 / 245 ch, côte 9 000 € environ
Dernier petit conseil pour les amateurs de versions ou modèles rares, certains véhicules de cette liste ne sont disponibles qu’en conduite à droite en import du Japon ou de l’Angleterre (j’ai mentionné ces exceptions entre parenthèses dans le listing).
Voilà mon retour sur les sportives japonaises que j’affectionne tant. N’hésitez pas à me demander des infos sur une auto ou un modèle pour un achat ou un conseil. Je vous invite à télécharger notre guide gratuit qui sera en ligne dans les prochains jours et dans lequel vous retrouverez plus de 100 sites qui vous aideront à importer, modifier, restaurer et entretenir votre voiture, y compris si c’est une sportive japonaise.
À très vite, et d’ici là, bonne méca !